Le hand a portée de main - tribune Mosaïques de Septembre

Publié le par LT

Les résultats aux Jeux Olympiques de Londres du handball français remettent à l’honneur la création de la « cité du handball » à Colombes.

 

L’échec de la restauration du stade Yves du Manoir se transformerait alors en une opportunité historique, faisant de Colombes la ville du hand au moment de son triomphe mondial.

 

Remettons les choses en place.

 

1-     le projet actuellement à l’étude pour la rénovation des espaces du stade Yves du Manoir n’est pas le «Clairefontaine» du handball : moins de 10 % de l’espace concerné par la restructuration sera consacré au hand-ball. Pour mémoire, le football occupe  56 hectares à Clairefontaine.

2-     la fameuse « halle modulable » est, dans le projet à l’étude, à moins de 8.000 places, ce qui est, du point de vue des finances publiques locales bien plus raisonnable que les 20.000 places annoncées jadis, mais qui en dit long sur l’attrait du hand. D’ailleurs, il est prévu que cet espace ne soit pas réservé à un seul sport

3-     le projet est loin d’être bouclé. Derrière un consensus de façade incarné par des hommes urbains et diplomates, les intérêts de la ville de Colombes s’opposent à ceux du Conseil Général sur ce projet :

a.       le Département souhaite baisser le coût total de l’opération en augmentant le nombre de logements sur le site, sans chercher à savoir qui paiera les places en crèches, les écoles, les transports… qu’il faudra développer

b.      la ville, qui est en train d’appliquer le même raisonnement économique à la zone « ex-Thalès » toute proche et dont elle a l’entière maîtrise, souhaite au contraire limiter le nombre de logements afin de ne pas avoir à financer les coûts induits

c.       la création d’un « espace commercial », tout comme celle de bureaux, ne fait pas non plus accord entre les deux parties

d.      la fédération française de handball s’installerait sur le site, mais le financement de ses installations n’est pas clair à ce stade. Il n’y aurait pas d’équipe résidente.

 

En d’autres termes, ce projet est typique de la gestion actuelle de Colombes : une volonté de bien faire mais des idées trop classiques, beaucoup de communication, énormément de retard et finalement le grand projet urbain risque d’accoucher, bien après le terme, d’une version très allégée, immobilière et commerciale avant d’être sportive.

 

Dommage

 

Parlons en, ainsi que des autres projets pour Colombes,  à l’Ecole Maintenon (angle de la rue saint Denis et de la rue des Glycines), le 19 septembre à 20.30

Publié dans Ville de Colombes

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