ça glisse pour lui....
Plastic Bertrand, vous vous souvenez ? Le pseudo punk qui a fait des millions (ou plutôt sa maison de disques) avec « ça plane pour moi » ! On ne sait pas si Philippe Sarre est « the king of the divan », mais ça plane plus pour lui, ça c’est certain. Même s’il se veut au dessus de la mêlée (ARgh… j’ai prononcé le mot qui fâche, on va reparler du Racing !), il est de plus en plus au prise avec ses contradictions et ses méthodes de gestion.
Prenez la patinoire.
Pourquoi faut il attendre qu’il y ait 100 personnes devant la Mairie pour que le sujet soit « spontanément » abordé en Conseil ?
Le Maire a décidé, en catimini, de fermer un équipement communal qu’il juge trop coûteux. C’est son droit. Il peut aussi ouvrir le débat avec les élus… Histoire qu’on ait –modestement- notre mot à dire.
Car, en l’espèce, la défense du Maire, qui consiste à dire que la fermeture est une rumeur, relève de la litote (« foutage de gueule en bon français ») : extraits de ces propos :
· « il y a une réflexion sur le devenir de la patinoire » (Ah ? dans quelle enceinte ? son bureau ?) ;
· « la majorité s’interroge sur la pérennité de nos équipements » (interrogation légitime… mais l’opposition, elle, ne pense pas ? et puis, quels sont les équipements concernés ?) ;
· « Ça a été le cas pour le musée municipal. On a décidé qu’il continuerait à exister mais des travaux ont été annulés » (la « rumeur avait en effet agité le Landernau »… sans fondement là encore bien sur)
· « Sur les centres de vacances, c’est la même chose. Ils font l’objet d’études et de réflexion. » (il suffisait de le savoir. Attendons-nous à être la encore mis devant le fait accompli).
· « La Patinoire :
o faut il continuer comme aujourd’hui ou non ?
o Bowling ? on a des discussions avec la fédération de bowling. L’idée est venue d’installer un bowling sur le site de la patinoire. J’ai rencontré des entreprises qui font de la reconversion d’équipements. Cout annuel de ces équipements très élevé par tête.
o J’ai conscience qu’une telle décision mécontenterait certain colombiens et je ne la prendrais que si j’ai la certitude que le loisir des Colombiens est assuré.
Donc soyons clairs : le sort de la patinoire est scellé. Ce qui reste à décider (faute de proposition concrète) c’est qu’est-ce qu’on va faire de l’espace ainsi « libéré ».