Halte à l’exploitation politique de la violence urbaine

Publié le par LT

Après trois articles « pondérés » sur la délinquance dans notre ville, l’actualité m’oblige à un « coup de gueule » : A quoi joue-t-on à Colombes avec la violence des bandes ?

Résumé des faits : une réunion publique consacrée aux projets ANRU sur le quartier des Grèves -projets ne faisant pas débat entre la majorité et l’opposition municipale, il faut le souligner – quelques individus sèment la panique et balancent courageusement des pierres sur les voitures des élus. « L’événement » passe largement inaperçu jusqu’à ce que Mme Gouéta en fasse état lors d’une réunion publique à Asnières. L’info est reprise par le Parisien, toujours prompt à dégainer sur les faits divers pour vendre du papier, et la Mairie de Colombes se fend d’un communiqué vengeur ( le communique).

Prétendre avoir été agressé s’il ne s’est rien passé relève de la mise en scène visant à faire peur, la droite pensant, à tord ou à raison, qu’elle regagnera la ville sur les thèmes sécuritaires. C’est indigne.

Voir le Maire attaquer officiellement et nominativement son prédécesseur en l’accusant à demi-mots d’avoir été à l’origine de l’affaire… c’est pathétique ! Je sais, on va me dire que j’exagère, que j’interprète, je vais avoir droit à quelques commentaires agressifs d'un conseiller municipal en mal d’amour… mais c’est quoi la petite phrase sur la personne de la liste de Mme Gouéta qui a serré la main des agresseurs lors de leur entrée dans la salle ? Si ce genre d’insinuation perverse n’est pas une exploitation politicienne de l’événement, qu’est-ce que c’est ? En plus, si les « méchants » sont connus, pourquoi est-ce qu’on demande à Mme Gouéta de passer au commissariat pour « aider à l’identification » ?  Tout cela est glauque.

Perdons moins de temps à exploiter la situation et consacrons-le à essayer de la résoudre !

Publié dans Ville de Colombes

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A
La sureté est un droit fondamental et si Philippe Sarre fait le choix de mener la même politique que la municipalité précedente concernant la vidéo-surveillance ou protection, c'est une bonne chose. On ne peut pas supprimer la Police Municipale( la désarmer revient à la supprimer) et laisser les truands courrir les rues sans être inquiétés par des caméras en position off. ce serait un suicide politique. je retiens qu'un commentaire fait allusion à la campagne de Philippe Sarre et son silence( qui consent) à propos des interventions dans l'assemblée prônant sa suppression. Or, c'est oublier qu'il n'a jamais affirmé publiquement et clairement qu'il était pour cette suppression. Alors ne lui faisons pas de procès au moment où il prend une décision courageuse mais sans doute coûteuse à l'avenir. Il n'y a pas que les verts à Colombes qui sont contre les caméras, il  y a les motivé(e)s, les alternatifs, les associations de citoyens et les "bandits" munis d'une carte d'électeur. C'est le minimum qu'il puisse garantir aux colombiens.Maintenant, le traitement Docteur Sarre? une refonte du pôle jeunesse , c'est un bon début mais je crains que ce genre de dispositif ne serve qu'à une partie réduite de la jeunesse.Il y aura des photos dans le journal de la ville pour montrer qu'"on se bouge à Colombes". Je ne veux pas faire de procès d'intention, je crains que ceci ne soit un moyen de montrer l'arbre qui cache la forêt. Comment lutter efficacement contre le fléau de l'argent facile?Comment redonner une identité à cette jeunesse dont l'espace perçu et vécu se cantonne au quartier? lutte pour le territoire, absence de perspectives et désintégration sociale et culturelle, la gauche a-t-elle les cléfs, la volonté de relever les défis de demain? A droite, l'echec de la politique de notre président est consternant, l'usure et l'éffacement des images médiaticopolitiques de l'ouverture à la diversité( la tentative de virer Rama Yade et l'éviction de Rachida Dati) prouvent que l'intégration ne se fera pas à coup de symboles. La France a bâti sa République sur des combat qui sont devenus par la suite des symboles. Aucun combat n'a abouti jusqu'à ce jour. je regrette l'acceuil de la marche des beurs par la gauche dans les années 80. C'est dire le chemin qu'il reste. Bonne Chance.....   
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C
Attention Dominique ! Désormais, à Colombes, employer le terme de "vidéosurveillance" n'est plus politiquement correct. Et puis vous savez aussi bien que moi que pour certains bien-pensants, "l'insécurité" n'est pas une réalité mais seulement un simple "sentiment"... Et si pour une fois, le droit à la sécurité de tous était abordé sans tabou, de façon pratique, pragmatique et surtout sans tout le catéchisme idéologique ultrasécuritaire ou laxiste ?
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D
Je ne sais pas si la municipalité actuelle fait plus ou moins de chose que la précédente (en matière de sécurité), ce que je constate en revanche est la recrudescence des agressions dans le quartier de la Gare du Stade !!! Depuis que je travaille chez Thales à Colombes (avec 3.500 collègues...), je n'ai pas mémoire de tels incidents. Une recommandation a même été émise courant février pour éviter - aux heures un peu tardives - de quitter seul l'établissement ; Plusieurs salariés ayant été victimes de vol à l'arraché de leur ordinateur... La direction a depuis rencontré la Mairie. A suivre...Par ailleurs, j'avoue être un peu perdu par certains commentaires déposés sur ce blog. Dire que la mairie actuelle prend les choses en main en rénovant le système de vidéosurveillance est pour moi un véritable revirement politique ! J'ai participé au meeting de campagne du candidat P Sarre, il ne semblait pas contredire la salle quand celle-ci comparait la fin de la vidéo-surveillance à l'abolition de la peine de mort en 1981 !
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M
bien dit Mr Trupinhttp://republiquenousvoila.over-blog.org/article-29571951.html
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A
Marie-lise, je vous le confirme, j'ai grand besoin de vacances :-)ET je vais d'ailleurs prendre quelques jours.
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