Halte à l’exploitation politique de la violence urbaine
Après trois articles « pondérés » sur la délinquance dans notre ville, l’actualité m’oblige à un « coup de gueule » : A quoi joue-t-on à Colombes avec la violence des bandes ?
Résumé des faits : une réunion publique consacrée aux projets ANRU sur le quartier des Grèves -projets ne faisant pas débat entre la majorité et l’opposition municipale, il faut le souligner – quelques individus sèment la panique et balancent courageusement des pierres sur les voitures des élus. « L’événement » passe largement inaperçu jusqu’à ce que Mme Gouéta en fasse état lors d’une réunion publique à Asnières. L’info est reprise par le Parisien, toujours prompt à dégainer sur les faits divers pour vendre du papier, et la Mairie de Colombes se fend d’un communiqué vengeur ( le communique).
Prétendre avoir été agressé s’il ne s’est rien passé relève de la mise en scène visant à faire peur, la droite pensant, à tord ou à raison, qu’elle regagnera la ville sur les thèmes sécuritaires. C’est indigne.
Voir le Maire attaquer officiellement et nominativement son prédécesseur en l’accusant à demi-mots d’avoir été à l’origine de l’affaire… c’est pathétique ! Je sais, on va me dire que j’exagère, que j’interprète, je vais avoir droit à quelques commentaires agressifs d'un conseiller municipal en mal d’amour… mais c’est quoi la petite phrase sur la personne de la liste de Mme Gouéta qui a serré la main des agresseurs lors de leur entrée dans la salle ? Si ce genre d’insinuation perverse n’est pas une exploitation politicienne de l’événement, qu’est-ce que c’est ? En plus, si les « méchants » sont connus, pourquoi est-ce qu’on demande à Mme Gouéta de passer au commissariat pour « aider à l’identification » ? Tout cela est glauque.
Perdons moins de temps à exploiter la situation et consacrons-le à essayer de la résoudre !