immobilier, encore et toujours

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La municipalité précédente avait été beaucoup attaquée sur sa politique immobilière. On nous promettait d’ailleurs des révélations fracassantes, qui ne sont venues ni pendant la campagne ni après le changement de majorité…  On ne sait pas plus, d’ailleurs, ce qu’est devenue la plainte déposée par Mme Gouéta contre son opposant d’alors, Philippe Sarre, pour ses propos publics mettant en cause la fille de Mme Gouéta dans un marché public. Bref, opacité quand tu nous tiens…

Mais si elle ne s’exprime pas beaucoup sur le sujet, la nouvelle équipe agit !

J’ai déjà eu l’occasion de souligner lors des Conseils Municipaux que rien n’avait changé en terme de préemption immobilière dans la ville. Je reste dubitatif sur la préemption du bail commercial du vidéo-club du début de la rue Saint Denis…

Ce n’est pas tant l’usage du droit de préemption qui est critiquable, que son exercice « en aveugle » : ou est le plan d’ensemble, discuté avec les Colombiens, la vision de l’avenir, partagée et expliquée ? On est plutôt dans le coup par coup, dans le « mitage »… comme avant !

L’actualité de l’affichage Colombien nous fournit un autre exemple de la continuité de l’absence de politique immobilière,   d’une municipalité à l’autre : en septembre dernier, Mme Gouéta avait affirmé lors du forum des associations qu’elle allait préempter le 10 rue Reine Henriette, ancienne école de Colombes, qui allait être vendu par les domaines, le précédent propriétaire, décédé, n’ayant pas d’héritier. On y avait cru : L'ancienne école est sauvée ! - Blog de Denis Butaye

Quelle erreur !  Soit rien n’a été fait du temps de la municipalité précédente (sur l’air « les promesses n’engagent… ») ; soit l’équipe actuelle l’a défait, mais c’est un fait : ce bâtiment va être vendu par les domaines ! Parions que dans quelques mois s’élèvera un joli « immeuble de rapport » à la place d’une pièce importante du patrimoine Colombien ?

Alors ? Faut-il se rendre en masse le 3 octobre de 9.30 à 10.30 sur place, 10 rue Reine Henriette, pour voir une dernière fois l’ancienne école ? S’en remettre à la sagesse des acheteurs ? Faire une « souscription municipale » ? Pétitionner auprès du maire ?  Les idées ne manquent pas.  En tous cas, après la destruction de l’église, le refus de réhabilitation de l’hôtel du marquis de Courtanvaux (rue saint Denis) et tant d’autres destructions « sans gravité » de notre patrimoine, ne laissons pas passer cette nouvelle atteinte à l’histoire de notre ville.

Publié dans Ville de Colombes

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