Casse au CCAS

Publié le

Désolé pour ce titre, qui a du être utilisé environ 30.000 fois depuis que les centres communaux d’action sociale existent…

Mais quand même,  autoriser le CCAS de Colombes à ouvrir une ligne de crédit de 400.000 € pour faire face à ses besoins, ça ne peut qu’inquiéter !

Explication officielle : les subventions de l’Etat et du Conseil Général sont payées avec retard et il ne faut pas pénaliser les bénéficiaires ou le personnel. Dont acte.

Mais c’est quand même une première dans l’histoire de Colombes. Et les subventions sont elles plus en retard cette année que l’an dernier ? Ou les dépenses ont-elles augmenté avec la crise ?  

Et pourquoi la ville n’assure-t-elle pas directement la trésorerie de son établissement ?

Une autre lecture de cette délibération serait de dire que l’endettement communal vient, indirectement et potentiellement, de s’accroitre de 400.000 euros… à des taux inconnus mais non négociés.

A surveiller…

Publié dans Conseils municipaux

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
<br /> L'endettement est devenu un mode de gestion des budgets. Les associations (voir votre article précédent), les communes, l'Etat avec ses déficits abyssaux... Sauf qu'un jour, les dettes, il faut les<br /> rembourser. Et ce n'est pas le débiteur qui fixe les taux. Après cela, on stigmatise le surendettement des ménages; pour celui des institutions, il semble qu'il y ait toujours un arrangement<br /> possible !<br /> Merci de nous éclairer sur ces sujets qui, sans vos compte-rendus risqueraient de nous échapper, et de votre vigilance.<br /> <br /> <br />
Répondre
<br /> merci de vos encouragements. Vous avez raison, localement comme nationalement, la dette est une drogue (et la crise n'a rien arrangé : on a augmenté les doses !). le sevrage sera très dur !<br /> <br /> <br />