A qui vendre les pavillons détenus par la Ville ?

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La ville a décidé de céder un pavillon acquis en 2005 dans le cadre d’une opération urbaine qui, finalement, ne s’est pas faite.

A priori rien à redire.

Et pourtant, la délibération 24 du conseil du 9 juin pose plusieurs questions :

 

Cette délibération pose plusieurs questions :

1-    Le prix de vente proposé est de 5 % de plus que le prix d’achat. Ceci ne reflète pas l’évolution du marché immobilier à Colombes entre 2005 et 2010.

2-    Sules domaines soulignent dès 2007, l’état de vétusté avancé u pavillon, ce qui peut expliquer son prix. Mais dans ce cas, la ville n’a-t-elle pas surpayé ce bien en 2005 ? (on ne peut pas imaginer que la « vétusté avancée » surgisse en 18 mois !).

3-    Pourquoi propose-t-on un prix sur la base de l’évaluation domaniale de 2007 plutôt que sur celle de 2010 ?

4-    Quelle publicité a été faite à la vente de ce bien. En effet, on ne peut que s’étonner que ce soit un huissier de justice, par nature au courant des procédures publiques, qui fasse une offre après le retrait du précédent acquéreur potentiel (lequel avait été orienté vers ce bien pour reloger un parent concerné par une autre opération immobilière de la Ville). D’autant que ledit retrait est du 13 décembre 2009 et que la manifestation d’intérêt du nouvel acheteur est du 1er mars 2010, soit environ trois mois seulement entre les deux événements, avec les fêtes de fin d’année dans l’intervalle. N’aurait on pas pu en tirer plus si une vraie publicité sur cette vente avait été organisée ?

 

Sur ce dernier point, nous avons eu une réponse en Conseil : le Maire a justifié la procédure « directe » par le fait qu’il s’agissait justement d’un huissier de justice, et que favoriser son implantation dans la commune était important. On appréciera sa formule « on n’aurait pas fait de même pour un Colombien Lambda »…. Combien de Colombiens Lambda ont voté pour lui en 2008 ?

 

Publié dans Conseils municipaux

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