Ultimatum climatique ou linguistique ?
D’ici quelques jours va s’ouvrir à Copenhague la conférence sur le changement climatique.
On sait à quel point l’efficacité du « paquet climat » adopté sous présidence française par l’Union européenne est conditionnée par le résultat de cette conférence : l’Union européenne ne peut être le seul groupe de pays à s’engager concrètement sur des objectifs ambitieux. Il faut absolument que les autres pays, Etats Unis et grands pays émergents en tête, fassent les efforts qu’on attend d’eux. Sinon, non seulement l’Europe perdra en compétitivité (parce qu’elle se sera imposé plus de contraintes, ce qui sera difficile à justifier en temps de crise), mais en plus ses efforts seront vains car les conséquences du réchauffement climatique ne connaissent pas les frontières !
L’appel de 11 ONG françaises importantes ( copenhague2009) mérite donc d’être relayé.
C’est ce que le groupe « verts » au conseil municipal a voulu faire avec son vœu pour que la ville de Colombes devienne signataire de l’appel.
Le groupe Modem s’est associé à ce vœu.
L’UMP nous a gratifiés par la voix de Lionnel Rainfray d’un très long plaidoyer en faveur de la politique écologique du gouvernement, dont la conclusion aurait du être de voter pour le vœu également, puisque le Président de la République est à l’origine de tout… il n’en a rien été. Dommage.
Dommage aussi que le maire, sans doute agacé par son incapacité à interrompre l’orateur UMP, s’en soit pris à sa propre majorité, coupant par deux fois les orateurs des Verts et leur intimant l’ordre d’arrêter… On se serait cru dans une salle de classe un peu dissipée. Le sujet méritait mieux.