La course de fond du 11 décembre : étape 2 : la plaine

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Comme d’habitude, la grande majorité des délibérations du conseil municipal ont été adoptées à l’unanimité, s’agissant de décisions « de gestion », par nature consensuelle.

1-      En urbanisme, ont ainsi été clôturées un certain nombre d’opérations terminées (restructuration de l’école Jules Verne, création d’une cafétéria à la MJC, rénovation d’Ambroise Paré…). Les travaux du conservatoire ont donné lieu à discussion, Mme Gouéta s’étonnant qu’on clôture une opération sur laquelle il y avait une mal façon. Le MoDem a voté avec la majorité, considérant que la clôture de l’autorisation de programme ne faisait pas obstacle à l’introduction d’une procédure contentieuse. Même position s’agissant du marché du centre, mais avec une dimension « politique » plus forte. Nous avons en effet considéré qu’il fallait être vigilant mais que le projet précédent – que nous avions critiqué lors de la campagne municipale- méritait d’être revu. Dans cette logique, il fallait bien clore les autorisations de programme concernées. De la même manière, le MoDem a approuvé la réduction du périmètre d’étude de la zone Charles de Gaulle. Nous étions hostiles à l’incertitude que cette zone d’étude sans projet explicite faisait régner dans la zone (lire). La réduction du périmètre est donc une bonne chose… mais ça n’exonère pas de la nécessité de trouver un projet  urbanistique harmonieux pour passer des R+6 ou 7 de la partie reconstruire du boulevard, à la zone pavillonnaire en R + 1 ou 2…. Nous l’attendons de la part de la municipalité !

La clôture de la ZAC des quatre chemins mérite un arrêt sur image : débutée en 1997, cette opération, initiée par la mairie communiste, s’est donc étendue sur trois mandatures ! Droite et gauche se sont empoignées sur les terrains et travaux acquis et réalisés au profit du Centre Leclerc. Mais personne n’a posé la bonne question : est-ce l’exemple de la ville que nous voulons laisser à nos enfants ? Certes, la rénovation du marché et du supermarché est plutôt réussie, mais la place et son tout béton n’est pas à la mesure du Colombes que nous voulons ! Le MoDem n’a pas pris part au vote de cette délibération.

L’unanimité est revenue pour la demande de garantie d’emprunt de la CODEVAM sur la ZAC de la Marine ainsi que pour une série d’avenants de prorogation des concessions d’aménagement de certaines ZAC à la CODEVAM. La encore, on est dans le technique pur, mais il ne faut pas oublier qu’il doit y avoir des projets identifiables, discutés et partagés avec les Colombiens. Par exemple, le sort de l’ancienne usine PALLAND (rue du Bournard, après le marché en venant de la Mairie) est toujours très indécis. On parle d’ateliers d’artistes, avec un grand unanimisme au Conseil (même Arnold BAUER a dit que c’était une bonne idée… la sienne d’ailleurs !) mais il n’y a pas de dossier concret… à ma connaissance.

 

2-      En finances publiques, tous les groupes ont également votés les décisions modificatives du budget additionnel.  Il faut souligner que ce budget additionnel était dans la droite ligne du budget initial, qu’il ne modifiait qu’à la marge celui qui avait été voté par la majorité précédente. Il fallait être Premier adjoint pour y voir « le reflet de notre politique »… ou alors  Mme Gouéta est restée devant le miroir… parfois on se demande… En tous cas, toutes les réponses ayant été apportées à mes questions en commission, j’ai approuvé ces modifications sans réserve.
Unanimité aussi pour approuver des travaux de réfection ou d’entretien, ou d’approvisionnement…

3-      En « vie locale », l’ensemble des présents a souhaité valider la composition des conseils de quartiers et leur charte de fonctionnement (j’ai souligné que celui auquel je participe se passait dans une excellente ambiance de travail !). Il en fut de même des délibérations sur les écoles, sorties scolaires…., des conventions avec certaines associations et de la gestion du personnel municipal (avec la traditionnelle polémique RAINFRAY / DANILO sur les heures sup « vous les avez toutes supprimées, le personnel municipal est appauvri » / « on a supprimé celles qui n’étaient pas réellement faites » (une sorte d’emploi fictif ?). On avance…

Je ferai deux commentaires, correspondant à mes interventions au conseil ou en commissions :

·         Délibération 63 (modification de périmètre scolaire des maternelles Côtes d’Auty / Buffon et Charles Perrault / Charles Péguy et élémentaires Rousseau / Langevin Wallon) :  l’adjoint Mme Fritsch et le maire lui-même ont tenu une réunion avec les associations de parents pour expliquer le projet, qui concerne un nombre très limités d’enfants. Ils ont assurés que les dérogations seraient largement données pour notamment ne pas faire changer les enfants en cours de cycle et pour ne pas séparer les frères et sœurs. C’est bien. Mais soyons vigilants : les associations ne semblent pas avoir eu leur mot à dire et je ne suis pas certain qu’on ait parfaitement intégré les problème de traverser du Bd Charles de Gaulle (qui sera en travaux avec l’arrivée du T2) et de la rue Gabriel Péri, très dangeureuse.

·         Délibération 62 : ajout du Directeur Général des Services à la liste des emplois nécessitant l’attribution d’un logement pour utilité de service. Sur le fond, pas de problème.  Le chef des fonctionnaires municipaux peut bénéficier d’un logement de service (il paye un loyer et des charges), d’autant que d’après la réponse que m’a faite le maire, seul le directeur des sports en bénéficiait jusqu’ici (pourquoi lui ???). Mais je trouve qu’on pourrait élargir la réflexion sur l’attribution de logement à des personnes qu’on n’arrive pas à recruter : les puéricultrices par exemple. Démago ? pourquoi ne pas utiliser tous les atouts en notre possession ?

 

Publié dans Conseils municipaux

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A
Heureux d'apprendre que la carte scolaire ne fera pas l'objet d'un bidouillage politique.
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